mardi 8 novembre 2011

Vis le jour d’aujourd’hui et contruis ta vie de couple pas à pas !

L'égangile du matin par mail du groupe des pères de famille pélerin à Vèzelay est une source vive pour la journée qui débute.

J'ai envie de vous faire part de 2 prières lus hier ...

Prière d'une soeur martyr en Algérie.

Vis le jour d’aujourd’hui,
Dieu te le donne, il
est à toi.
Vis le en Lui.
Le jour de demain est à Dieu, il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu : Remets le Lui.
A Pontaubert groupe SJA Vezelay 2011

Le moment présent est une frêle passerelle :
si tu le charges de regrets d’hier,
de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.
Le passé ?
Dieu le pardonne.
L’avenir ?
Dieu le donne.

Vis le jour d’aujourd’hui en communion avec Lui.
Et s’il y a lieu de t’inquiéter pour un être bien aimé,
regarde-le dans la lumière du Christ ressuscité.

Cette prière que l'on peut redire tous les matins s'applique à moi comme je suppose à vous! Elle nous invite à faire confiance au Père, à lâcher prise ... 

Je voulais aussi vous inviter à prier pour Marie Claire et mon mari Bernard Noirot Nerin. Bernard nous adresse cette pensée adresser à son épouse et une prière à partager en couple :

Solitudes ?

Une vie à deux se construit pas à pas, chaque jour
Vingt cinq années nous ont construits, grandis :
Complémentarité, écoute aussi,
Discorde ?…parfois, mais additionnée de pardon  et d’humour
Une vie à deux est richesse,
Lorsqu’elle se construit de valeurs ajoutées
Une vie à deux est misère et tristesse,
Lorsqu’elle se détruit de critiques ajoutées
Comme les petits ruisseaux font les grandes rivières
La richesse à deux procède de flux complémentaires
Un des flux vient accidentellement à se tarir
Tous les deux risquent de dépérir.
Aujourd’hui, l’apprentissage involontaire de la solitude
Est alors une autre forme de détachement
Auquel vingt cinq années de vie commune
Nous avaient déshabitués complètement
Réalité et épreuve de la solitude
Réalité et épreuve du silence
Réalité et épreuve de l’absence
Faut-il donc accuser la Vie d’ingratitude ?
Ces réalités pourtant, pas à pas, nous ramènent
Sur un chemin de conversion fui peut être trop facilement :
Rude conversion, à la découverte d’une réalité, moins humaine
Celle d’une tendresse nouvelle que peu à peu l’on ressent
Plus mystérieuse, plus grande pourtant,
La tendresse du Père,
Celle qu’Il prodigue à tous ceux qui Lui sont chers,
Qu’Il prodigue inconditionnellement,…à tous ses enfants.
Bernard Noirot-Nérin


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